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EGYPTE - C'est un terrible erreur d'inattention qui a causé, samedi 17 novembre, la mort de 49 enfants égyptiens dans une collision entre un car et un train, dans la province d'Assiout dans le centre du pays. L'employé qui aurait dû abaisser la barrière d'un passage à niveau était endormi au moment où le bus scolaire arrivait. Selon le gouverneur de la province, Yehya Kechk, l'homme "a bien sûr été arrêté".
Quarante-neuf des 60 passagers sont morts et 18 ont été blessés. Qurante-sept sont des jeunes enfants âgés de 4 à 8 ans et qui participaient à une sortie organisée par leur crèche. Le drame a entraîné la démission du ministre des Transports, qui a "accepté la responsabilité" de l'accident, ainsi que celle du chef de l'Autorité des chemins de fer.
Des membres des familles des enfants ont manifesté près du lieu du drame pour réclamer la peine de mort pour les responsables de cet accident, a rapporté la police. De son côté, un correspondant de la télévision publique a fait état de scènes "terrifiantes" sur le lieu de l'accident, avec les corps d'enfants gisant au sol recouverts de sang, avant leur transfert à l'hôpital de Manfalout.
Le Français Brice Dulin (au centre) lors du test-match contre l'Argentine le 17 novembre 2012 à Villeneuve-d'Ascq Franck Fife afp.com
Une semaine après sa victoire contre l'Australie, un XV de France séduisant et conquérant a rempli son objectif en battant largement l'Argentine (39-22) samedi à Lille et peut légitimement prétendre réaliser un sans-faute lors de la tournée de novembre.
Le XV de France, éternel adolescent capable d'exploits occasionnels, a-t-il atteint l'âge de raison ? Deux probantes victoires d'affilée face aux Wallabies et aux Pumas ne suffiront pas à l'affirmer. La copie du troisième et dernier rendez-vous automnal samedi prochain au Stade de France face aux Samoa, victorieux vendredi au pays de Galles (26-19), méritera tout autant d'être soignée.
Mais après la leçon administrée aux Wallabies (33-6), cette confirmation face aux Argentins, les hommes de Philippe Saint-André sont sur la bonne voie. Le manageur, qui avait demandé à ses joueurs de "ne pas être Français", à savoir ne pas s'endormir sur leurs lauriers, a de quoi être satisfait de cet embryon de continuité.
Samedi, sous le toit fermé du Grand Stade Lille Métropole (une première pour un match international dans l'Hexagone), ce France-Argentine a donné un sérieux coup de vieux aux épisodes précédents, généralement disputés sous barbelés et conclus par des scores étriqués. Une débauche d'énergie, un scénario à rebondissements, quatre essais inscrits avant la pause: du grand spectacle.
Un redoutable essai de trois-quarts dès la première action, un soutien rapide comme l'éclair, des impacts féroces et aucune mêlée avant la 39e minute de jeu: l'Argentine a bel et bien basculé dans le giron de l'hémisphère Sud. Sa victoire samedi dernier au pays de Galles (26-12) pour sa première excursion en Europe après son intégration au Four Nations, ne devait rien au hasard.
Seulement samedi, les Français ont été les plus forts. Pourtant, l'essai dès la 5e minute du centre argentin Marcelo Bosch avait de quoi refroidir l'atmosphère et rappeler les entames de matches souvent difficiles du Tournoi des six nations. Mais la réaction fut à la hauteur de l'adversité.
Avec un Picamoles impérial, une touche dominatrice et d'évidentes fourmis dans les jambes, les hommes de Saint-André ont martyrisé la défense argentine en fin de première période en livrant vingt minutes de feu. Ils prenaient l'avantage par un doublé de Vincent Clerc, à la conclusion de deux magnifiques actions côté gauche, et d'un raid solitaire conclu entre les poteaux par le fringant revenant Yannick Nyanga (24-13 à la pause).
Au passage, Vincent Clerc (34 essais) double définitivement Philippe Saint-André au classement des meilleurs marqueurs d'essais de l'histoire du XV de France. Serge Blanco, toujours détenteur du sésame (38 essais), n'a qu'à bien se tenir.
Le panache n'étant pas une garantie infaillible pour l'emporter, les Français ont su ensuite se muer en habiles gestionnaires au retour des vestiaires. Difficile, pour les deux équipes, de tenir le rythme endiablé du premier acte.
Mais un drop, quatre pénalités et un jeu au pied précis et rassurant de Frédéric Michalak (24 points), une nouvelle fois à la baguette avec le bouillonnant demi de mêlée Maxime Machenaud, permettaient aux tricolores de contenir la remontée argentine traduite par neuf points de l'ouvreur Nicolas Sanchez.
La victoire acquise, les Français pouvaient même se permettre de camper dans les 22 mètres argentins en fin de partie, seulement arrêtés dans leur élan par le coup de sifflet final de l'arbitre Steve Walsh. Une vraie partie de plaisir.
La joie des Lorientais, vainqueurs de Lille - Panoramic
Mal en point défensivement depuis quatre matches, Lorient s’est ressourcé contre un Lille apathique (2-0) lors de l'ouverture de la 13e journée de Ligue 1. Les Merlus entrevoient ainsi le bout du tunnel.
Lorient-Lille 2-0
Lorient : Bourillon (24e), Corgnet (69e)
A force de sombrer, Lorient savait que l’éclaircie allait, tôt ou tard, survenir. C’est donc un Lille bien conciliant, battu sans présenter les armes dignes de son standing (2-0), qui l’a aidé dans sa tâche, loin d’être évidente au coup d’envoi. Au classement, le bond n’est pas énorme (de la 11e à la 10e place) mais la quatrième victoire de la saison des Merlus aura probablement plus de répercussions dans les têtes. Avant de penser aux trois points, les Lorientais avaient un objectif prioritaire: arrêter d’encaisser quatre buts de moyenne par match, ce qui rend quasi-impossible d’envisager la victoire. De fait, on a beaucoup vu les hommes de Gourcuff faire les efforts de replacement indispensables à leur protection, au risque d’être nettement moins pesants en phase offensive. Etonnamment, c’est par un coup de pied arrêté qu’ils commençaient à se soulager : Bourillon, bien aidé par le marquage lâche de Kalou, lançait d’une tête puissante la soirée lorientaise de la meilleure des façons (1-0, 24e). Un domaine où ils n’ont pas l’habitude d’exceller et qui les aura libérés pour le restant de la partie.
Lille n’est plus le même, du moins, en championnat depuis que Rudi Garcia a stabilisé sa ligne d’attaque Kalou-Roux-Payet. Problème, c’est plus le LOSC mou, version européenne, qui s’est déplacé dans un premier temps au Moustoir. Inconsistant dans les duels et dans son jeu de passes, il a bien failli prendre le bouillon lorsque Jouffre et Corgnet ont buté de peu sur Landreau (37e), puis quand Monnet-Pacquet s’est arraché pour un tir qui est passé devant la ligne de but lilloise sans la franchir (45e+1). Dans ces moments précis, les souvenirs des claques contre le BATE Borisov, qu’il retrouve d’ailleurs mardi pour sauver son honneur, ou le Bayern sont réapparus, comme des signes funestes. Il y a bien eu une réaction, portée par une tête rageuse de Chedjou (51e) et une frappe à ras de terre de Payet (55e), mais à chaque fois repoussée avec autorité par Audard. Le sursaut ne fut que sporadique et Aliadière, très bon seul en pointe malgré quelques contres gâchés, offrait sur un plateau le but du KO à Corgnet (2-0, 69e). Plus tard, Monnet-Pacquet se montrait moins adroit en préférant frapper en force plutôt que contourner Landreau (78e). L’ancien Lensois n’aura pas à s’en mordre les doigts, le travail avait été bien fait avant.
Comme un clin d’œil aux terribles matches précédents, c’est un défenseur qui a provoqué le déclic à Lorient. Grégory Bourillon, comme ses collègues, avait sombré lors de ses dernières sorties. Cette fois, en marquant le premier but de la partie (24e) il a décoincé sa formation qui s’est ensuite enhardie en attaque. Autre grand bonhomme du match côté Merlu, Fabien Audard, dont les parades au retour des vestiaires (51e et 55e) ont permis à son arrière-garde de ne pas craquer à un moment décisif.
L’absence d’allant chez les Lillois a détonné dans cette rencontre vers laquelle ils avançaient pourtant le vent dans le dos. Les coéquipiers de Rio Mavuba ont multiplié les duels perdus sans combattre et les mauvaises passes. Peut-on parler de relâchement quand les mêmes défauts ont sauté aux yeux aussi et surtout en Ligue des champions ? En tout cas, s’ils sont bien revenus mathématiquement au classement de la Ligue 1, ils n’ont pas encore réglé tous leurs problèmes de jeu (et de comportement ?).
«Le peuple veut la réforme du régime. Liberté, à bas Abdallah !» ont scandé vendredi quelque 10 000 manifestants à Amman, en Jordanie. Parmi eux, des islamistes, des militants de gauche et des mouvements de jeunesse unis par une même revendication inédite : le départ du roi Abdallah II.
Du jamais vu
Dans ce pays où insulter le roi est passible de la prison, c'est la première fois que des slogans visent directement Abdallah II.
Bien que régulières, les petites manifestations se contentaient jusqu'alors d'appeler à des réformes politiques et économiques. Mais la décision du gouvernement de mardi aura certainement été la goutte de trop. Le roi avait annoncé l'augmentation des prix de l'énergie afin de faire face à un déficit budgétaire de 5 milliards de dollars. Le gaz domestique devrait connaître une hausse de 53%, contre 12% pour l'essence. «Le nombre de ceux qui réclament la chute du régime est en train d'augmenter à cause des politiques erronées qui ne tiennent pas compte des exigences du peuple», s'est énervé Zaki Bani Rsheid, un dirigeant des Frères musulmans jordaniens, principale force de l'opposition.
«Un mal nécessaire»
C'est le troisième jour de rassemblements populaires dans le pays. Vendredi, la police a réussi à empêcher les manifestants de prendre la direction du palais du roi, situé à environ 8 km du lieu du défilé de protestation, sans que cela n'entraîne de heurts. A Baqaa, le plus grand camp de réfugiés palestiniens du pays, 2 000 personnes ont manifesté. Plusieurs centaines d'entre elles ont lancé des pierres en direction de la police et tenté de bloquer la route principale. La police a alors usé de gaz lacrymogènes pour les disperser. Des manifestations similaires mais de moindre ampleur ont aussi eu lieu à Tafileh, Kerak et Maan (sud) ainsi qu'à Irbid et Jerash (nord).
Un mort dans les manifestations
Un nouveau rassemblement près du ministère de l'Intérieur a tourné court vendredi soir. Les manifestants n'étaient qu'une centaine, face à 2 000 policiers anti-émeutes interdisant l'accès à la zone et à 200 loyalistes qui ont fait fuir les opposants. La journée s'est donc terminée dans un calme relatif, comparé aux manifestations des deux derniers jours qui avaient dégénérées. Selon la police, les violences avaient fait un mort et 71 blessés, dont 54 policiers. Au total, plus de 150 personnes ont été arrêtées ces deux derniers jours dont 30 ont été remises en liberté vendredi, a-t-on ajouté.
Le roi soutenu par les Etats-Unis
Cette poussée de fièvre serait-elle la cause de l'annulation, annoncée vendredi, de la visite du roi à Londres la semaine prochaine ? Celui-ci semble en tout cas avoir le soutien des Etats-Unis, puisque le palais a annoncé qu'il avait reçu un appel de la secrétaire d'Etat américaine : «Hillary Clinton a salué la feuille de route du roi pour les réformes politiques ainsi que les efforts de réforme économique menés par le gouvernement», a déclaré un porte-parole. Pour Mme Clinton, ces réformes constitueraient «un mal nécessaire».
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Les spectateurs de la Friends Arena ont assisté à un moment d'histoire, mercredi soir. © MAXPPP
FOOT - L'attaquant du PSG, auteur de 4 buts face à l'Angleterre, enthousiasme ses compatriotes.
"Nous sommes du pays de Zlatan." Voilà comment le tabloïd suédois Aftonbladet a présenté jeudi matin les Suédois, au lendemain de la victoire de la sélection nationale sur l'Angleterre (4-2), avec un quadruplé de Zlatan Ibrahimovic, "la fierté de la Suède", dont un but en retourné depuis l'extérieur de la surface d'ores et déjà entré dans l'histoire du ballon rond. "Vient-il d'une autre planète ? A-t-il jamais joué mieux ? La réponse à la première question est : forcément. La réponse à la deuxième question : non", abonde le quotidien Svenska Dagbladet, qui affiche à sa Une un "Fou, dingue, fantastique !".
Le quadruplé de Zlatan est d'autant plus marquant pour les Suédois que Stockholm inaugurait mercredi soir sa nouvelle enceinte, la Friends Arena, que la presse n'a pas tardé à rebaptiser "Zlatan Arena". "Après ce match fantastique dans le nouveau stade national de la Suède, il ne reste qu'une chose à faire : se mettre à genoux et s'incliner aussi bas que l'on peut pour le meilleur joueur du monde, Zlatan Ibrahimovic", ajoute Expressen qui a barré sa Une d'un Zlatan torse nu et hilare après son quatrième but. "Zlatan est doué pour garder un visage fermé (...) Mais hier soir (mercredi soir) il hurlait de joie, il a retiré son maillot, étreint ses coéquipiers et après le match, il était tellement submergé par la joie que son rire a brisé ce mur de professionnalisme qui ressemble quelquefois à de l'indifférence", écrit le journal, dithyrambique envers son n°10.
Zlatan porte le maillot de la sélection nationale depuis plus de dix ans maintenant. Mais ses exploits à répétition avec la sélection (le but en ciseau contre la France à l'Euro, celui qui a relancé la Suède en Allemagne (4-4) puis son quadruplé contre l'Angleterre) et son transfert à sensation cet été au PSG ont relancé la "Zlatanmania" en Suède.
"Dès qu'il est arrivé (à Paris), les compteurs chez les tour operators ont commencé à tourner à plein régime", explique sur Europe 1 Magnus Falkeuhede, journaliste suédois. "On avait observé le même phénomène quand il avait joué à Barcelone, où les Suédois allaient passer le week-end." Plus fou encore, Ibrahimovic et sa marionnette des Guignols ont même popularisé un nouveau terme, "zlataner". "Je trouve ça assez fort. C'est quelque chose de nouveau pour nous", s'amuse le journaliste.
L'impact des performances d'Ibrahimovic est tel que certains imaginent désormais Ibrahimovic pouvoir jouer les trouble-fête dans le classement du Ballon d'Or, où la troisième place (derrière Lionel Messi et Ronaldo, sans doute) ne semble pas jouée d'avance. "C'est un joueur fantastique, qui a une force physique extraordinaire. J'espère que Zlatan gagnera le Ballon d'Or. Ces quatre buts vont l'aider", a ainsi lâché jeudi le défenseur brésilien Alex, son coéquipier au PSG. Dimanche dernier, Zlatan a déjà reçu un Ballon d'Or, celui décerné au meilleur joueur suédois de l'année. Et celui-là, personne ne pouvait le lui disputer.
Affrontements sur le site du futur aéroport, le 7 novembre. S. SALOM-GOMIS / SIPA
Entre « 8 000 et 10 000 » manifestants sont attendus samedi par la police à Notre-Dame-des-Landes, à 30 km au nord de Nantes, pour une « manifestation de réoccupation » de la zone réservée au futur aéroport. Depuis un mois, les forces de l'ordre ont en effet délogé les militants anticapitalistes qui occupaient la dizaine de maisons et terrains rachetés par les pouvoirs publics et le concessionnaire, Vinci. Jean-Luc Mélenchon (Parti de gauche) et Jean-Vincent Placé (Europe Ecologie-Les Verts) seront de la partie.
Les « réserves » de la commission
Pourtant, rien ne semble pouvoir arrêter ce projet vieux de trente ans, déclaré « d'utilité publique » en 2008. Les participations de l'Etat (125,5 millions d'euros) et des collectivités locales (115,5 millions) ont en effet été actées, en complément des 320 millions d'euros du groupe Vinci. Une concession de cinquante-cinq ans a également été confiée au groupe français de BTP. Un « avis favorable » a même été rendu par la commission d'enquête publique chargée d'étudier le respect de la loi sur l'eau par le futur aéroport. Les deux « réserves » qu'elle a posées continuent néanmoins d'alimenter les espoirs des opposants au projet. Un « collège d'experts indépendants » devra en effet valider la méthode de compensation des zones humides détruites par Vinci, qui se veut « plus qualitative que quantitative ». Une condition sine qua none au démarrage des travaux lourds d'aménagement, prévu dans un an. Des recours en justice ou devant les instances européennes – non suspensifs – ont aussi été déposés.
Rien ne semble arrêter les crimes avec arme à feu dans l'île de Beauté. Celui du président de la CCI est le dix-septième cette année. Hier, les ministres de l'Intérieur et de la Justice ont affiché leur fermeté.
Un crime plein de sang-froid. Un peu avant 19 h, mercredi, Jacques Nacer s'apprête à fermer son magasin de vêtements, situé rue Fesh, dans le centre d'Ajaccio. Une artère très commerçante où de nombreuses personnes circulent encore.
Un homme encagoulé se présente sur le pas-de-porte et fait feu. Jacques Nacer, 59 ans, président de la chambre de commerce et d'industrie de Corse-du-Sud, s'écroule. Son tueur serait ensuite reparti à pied, au moins pendant plusieurs dizaines de mètres. Puis un complice, à scooter, l'aurait aidé à prendre la fuite. Il s'agit du dix-septième assassinat en Corse depuis le début de l'année.
La « Bande du Petit Bar ». Ce sera l'une des pistes explorées par les enquêteurs. Jacques Nacer était un proche d'Alain Orsini, figure du nationalisme corse. Le premier était secrétaire général du club de football, actuellement en Ligue 1, l'AC Ajaccio. Le second est le président de ce même club. Or, Alain Orsini est soupçonné d'être au coeur d'une guerre avec la « Bande du Petit Bar », un gang d'Ajaccio. En janvier 2011, plusieurs membres présumés de cette bande ont été condamnés pour avoir tenté d'assassiner Alain Orsini. Le crime de Jacques Nacer constituerait-il une vengeance ?
Fraudes : l'affaire de la SMS. Une autre piste possible. Fin 2007, Jacques Nacer avait succédé à Raymond Ceccaldi, à la tête de la CCI, alors mis en cause dans l'affaire de la Société méditerranéenne de sécurité (SMS) : une vaste fraude aux marchés publics. La SMS avait notamment obtenu le contrat pour assurer la sécurité de l'aéroport d'Ajaccio. Son dirigeant, Antoine Nivaggioni, était suspecté d'avoir détourné d'importantes sommes. Mais en octobre 2010, Antoine Nivaggioni, proche lui aussi d'Alain Orsini, était assassiné. Et en juin, Raymond Ceccaldi a été condamné, en appel, à trois ans de prison (dont deux avec sursis).
Deux ministres présents hier. Manuel Valls et Christiane Taubira, les ministres de l'Intérieur et de la Justice, sont arrivés en Corse dès 1 h du matin, jeudi. « Nous avons besoin de la mobilisation de tous les Corses », a insisté Manuel Valls, invitant les habitants à briser la loi du silence. « L'État ne recule pas, l'État ne capitule pas », a réaffirmé Christiane Taubira.
Il y a moins d'un mois, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, annonçait des moyens pour enrayer la violence dans l'île, devenue la zone la plus criminogène d'Europe (par rapport au nombre d'habitants). Notamment pour enquêter sur les flux financiers liés aux opérations immobilières. Manuel Valls a promis, hier, des moyens conséquents mais dévoilera le détail ultérieurement. Les deux ministres doivent revenir sur l'île de Beauté fin novembre.