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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 05:05

Une équipe de chercheurs français vient de réaliser la plus grande simulation du cosmos, du Big Bang jusqu'à aujourd'hui.

 

 

Peu après la fin du Festival de Cannes, l'astrophysicien Jean-Michel Alimi est fier de nous montrer le film le plus long du monde. Au début, rien de très spectaculaire, un fond bleu quasi uniforme. Puis le temps s'écoule et le bleu devient moins homogène. Peu à peu des taches apparaissent, aux contours encore flous. Le "réalisateur" zoome sur l'image. Le fond devient noir, mais un peu partout on retrouve les taches bleues qui forment comme des filaments. Le temps continue de s'écouler. Les filaments deviennent de plus en plus nets. A leur intersection, des points s'illuminent, très brillants. L'horloge poursuit sa course. Les points lumineux se multiplient, s'enfilant comme des perles sur les filaments d'origine, mais d'autres sont très gros, aux noeuds de cet étonnant réseau. La dernière image fait penser à une structure en mousse ou à un réseau de neurones dans le cerveau. Fin.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 05:01

"La question c'est 'est-ce que vous auriez pu rencontrer André Bettencourt' ? Bien sûr. Quel est le problème, quelle est l'histoire, quelle est l'information ?", avait lancé Nicolas Sarkozy le 3 avril sur Canal+.

Depuis la mi-juin, ne bénéficiant plus de l'immunité de président, Nicolas Sarkozy pourrait avoir à répondre à des questions dans l'affaire Bettencourt : l'ancien chef de l'Etat a devancé le juge en faisant communiquer à celui-ci par son avocat son agenda 2007 et sept pages d'observations.

 

Le Journal du Dimanche (JDD) révèle en effet que l'ancien président de la République a fait envoyer au juge Jean-Michel Gentil une copie certifiée conforme de son agenda de début 2007, et fait placer l'original chez un huissier. M. Gentil enquête en effet sur un possible financement illicite de la campagne de M. Sarkozy en 2007, notamment grâce aux témoignages d'anciens employés disant l'avoir vu chez les Bettencourt début 2007, du vivant de l'ancien ministre André Bettencourt.

 

Mais loin de paraître subir la fin de son immunité, M. Sarkozy s'en sert comme d'une "pleine liberté" retrouvée "de se défendre des accusations portées publiquement à son encontre depuis de nombreux mois", selon le courrier de Me Thierry Herzog. Celui-ci, qui n'était pas joignable dans la nuit de samedi à dimanche, estime que la comparaison entre l'agenda et les témoignages parus dans la presse, "permettra de démentir formellement la mise en cause" de M. Sarkozy.

 

 

 "UNE UNIQUE VISITE" CHEZ LES BETTENCOURT


Le premier témoignage, celui d'un ancien chauffeur citant une ancienne gouvernante décédée en 2008, permettrait de situer un rendez-vous entre M. Sarkozy et les Bettencourt entre le 27 mars et le 5 avril, en soirée mais avant 20 h 15. Me Herzog égrène alors la totalité du programme de M. Sarkozy pendant ces dix jours, estimant que cet emploi du temps permet de "démentir catégoriquement" le témoignage.

 

Me Herzog relève que l'agenda de M. Sarkozy comporte "une unique visite" chez les Bettencourt, le 24 février 2007 à 12 heures et "pendant environ 20 à 25 minutes". Mais il jette un doute sur deux autres témoins évoquant l'aspect "impromptu" de la visite, estimant en substance qu'un ministre de l'intérieur, très escorté comme M. Sarkozy à l'époque, ne saurait se déplacer de manière discrète.

 

Enfin, au sujet d'une "demande d'argent" supposée de Nicolas Sarkozy à Mme Bettencourt qui figure à la date du 26 avril 2007 dans le journal intime de l'ex-ami de Mme Bettencourt, François-Marie Banier, Me Herzog tranche que tout rendez-vous de M. Sarkozy chez les Bettencourt était "matériellement impossible" ce jour-là.

 

 

 "QUEL EST LE PROBLÈME ?"


Et comme l'ex-secrétaire des Bettencourt aurait émis l'idée que l'argent a pu être remis le dimanche 29, Me Herzog observe qu'à cette date M. Sarkozy était "suivi par des photographes et des reporters toute la journée". Il relève que tous les déplacements de M. Sarkozy à cette époque étaient "sous le contrôle des fonctionnaires de police chargés d'assurer sa sécurité", et propose même au juge de fournir leur identité pour pouvoir les entendre.

 

Le 3 avril sur Canal+, M. Sarkozy lui-même avait relevé qu'il avait pu aller chez les Bettencourt, puisqu'il avait été maire de Neuilly-sur-Seine où ils habitent, et qu'il partageait les idées politiques de M. Bettencourt. "La question c'est 'est-ce que vous auriez pu rencontrer André Bettencourt' ? Bien sûr. Quel est le problème, quelle est l'histoire, quelle est l'information ?", avait-il lancé.

 

La juge de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, a affirmé connaître des témoins ayant vu des remises d'espèces à M. Sarkozy, mais le seul qu'elle a cité a démenti. On ne sait cependant pas ce qu'elle a pu confier au juge, qui l'a entendue le 20 septembre dernier. Mais à part cela, plusieurs sources proches du dossier ont considéré récemment que M. Gentil manquait de matière concrète pour réellement inquiéter l'ancien président.

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18 juin 2012 1 18 /06 /juin /2012 04:55

« Hollande pris au piège entre la première dame (first lady) et sa dernière dame (his last lady) ». C’est en ces termes galants que The Times a traité l’affaire du Triertweet. Le fameux quotidien londonien n’a certes plus la respectabilité qui était la sienne quand il mettait en une des petites annonces. Avec ses allures de tabloïd, il cherche visiblement à racoler le lecteur en flattant ses  instincts profonds – notamment un certain attrait pour de supputées obsessions gauloises.

 

Voici donc la troisième page du Times entièrement consacrée ce mercredi 13 juin à se gausser du chef d’État français dont la photo est placée en médaillon entre les effigies superbes des deux ravissantes égéries qui sont censées se disputer ses faveurs. « Mais, mesdames, je suis le Président » dit la légende, en français dans le texte. On lui a fait une tête de Louis XVI, la bouche en cul-de-poule. Il est qualifié de « powerless » entre ces deux créatures infernales. Powerless, vous avez bien lu. En français, ça veut dire : impuissant !


 

 

 

 

The Times n’est certes pas le seul journal anglais à avoir voulu ce jour-là profiter de l’aubaine qu’offrait la stupidité de l’actuel vaudeville français. Mais il a agrémenté ses commentaires par de savantes considérations sur l’amour à la française, fort instructifs sur le « french touch » et les pesants poncifs qui hantent les rêves ou les cauchemars des mâles british.

 

Valérie Trierweiler, remarque The Times, est « tout ce qu’une ‘femme française’, est supposée être : élégante, cultivée – et profondément jalouse ». Et d’une !

 

Nous apprenons ensuite que « l’amour règne en maître sur la France », qu’il « n’y a de sens que s’il est passionné, insensé et irrationnel. » Et de deux !

 

Encore ceci : « Il n’y a rien de tel que la résignation gauloise en ce qui concerne l’amour : soit vous vous arrachez de la lingerie Aubade soit vous vous lancez la vaisselle à la tête. » Very exciting indeeed ! Et merci pour la pub.

 

The Times se souvient à point nommé que la première tweetteuse de France a montré sa « nature romantique » en roulant un patin à François Hollande le soir de son élection et en dansant avec lui sur une chanson d’Édith Piaf, nommément La Vie en rose. Il fallait bien qu’un jour ou l’autre elle fasse de nouveau la preuve de sa passion en vérifiant devant les Français combien était juste le dicton : « La jalousie n’est pas un défaut mais une preuve d’amour ».

Et de conclure que Mr. Hollande peut être sûr que Mrs. Trierweiler l’aime. Mais que la prochaine fois, il serait bien avisé de lui donner une dispense de le prouver.

 

Merci, chère Valérie, de réveiller le cochon anglais. Cela lui fait du bien !

 

P. S. : Ce même jour,  la troupe vaillante du Globe Theater, le merveilleux théâtre élisabéthain de Londres, joue Henri V avec brio et humour. Shakespeare y donne une idée plus juste de la femme française et de la galanterie anglaise. Adam Sage, le correspondant du Times à Paris qui a rédigé cette troisième page calamiteuse, devrait y faire un tour.

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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 06:40
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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 06:40
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15 juin 2012 5 15 /06 /juin /2012 06:34
 
Les Espagnols dépités contre l'Italie.

Pour son deuxième match du groupe C ce soir à Gdansk (20h45) et après le nul contre l'Italie, l'Espagne tentera de décrocher sa première victoire dans cet Euro face à des Irlandais dos au mur.. Critiqué après le match nul face à l'Italie (1-1), Del Bosque devra trouver les clefs pour mettre en route l'armada offensive de la Roja.

 

Comme attendu, le challenge proposé à l'Espagne d'être la première équipe à réaliser le triplé Euro-Coupe du Monde-Euro n'a rien d'évident. Sur le papier, la sélection ibérique et son onze de départ impressionnant semblent pourtant promis à une qualification en quarts de finale. Mais après une préparation convaincante et une entrée dans l'Euro moyenne, les champions du Monde en titre inquiètent de plus en plus de l'autre côté des Pyrénées.

 

Suite au nul face à l'Italie, l'ancien sélectionneur Luis Aragones n'a pas manqué de critiquer le système de jeu sans véritable attaquant choisi par Del Bosque. Tout comme José Mourinho, Aragones est en faveur de la titularisation d'un attaquant axial. Si Torres est d'ailleurs pressenti pour débuter face à l'Eire, Del Bosque n'a pas souhaité s'exprimer sur la question et pourrait tout aussi bien lui préférer Negredo ou Llorente.

 

 

LE MATCH CONTRE LA FRANCE EN EXEMPLE


De son côté, l'Eire croit en un authentique exploit et se raccroche notamment au souvenir de sa bonne prestation face à la France en octobre 2009, seule la main de Thierry Henry l'empêchant alors de se qualifier pour la Coupe du Monde : "C'est quelque chose de similaire dont nous aurons besoin contre l'Espagne" avoue Damien Duff, l'un des cadres de la sélection irlandaise. Mais l'équipe dirigée par Giovanni Trapattoni n'aborde pas ce match en confiance après une défaite inaugurale face à la Croatie.

 

Alors qu'elle n'avait encaissé que 7 buts lors des éliminatoires de la compétition, les 3 buts concédés face aux attaquants croates ont mis l'Eire dans une position délicate au classement. Pour les coéquipiers de John O'Shea, une solidité défensive retrouvée est donc indispensable en vue d'un bon résultat face à la Roja. Devant, Robbie Keane constituera la principale arme de la sélection irlandaise, qui comptera aussi sur les coups de pied arrêtés pour mettre en danger son adversaire, comme ce fut le cas contre la Croatie.

 

 

LES IRLANDAIS VONT JOUER COMME CHELSEA ?


Pour ce match qui semble tout de même déséquilibré, il n'est pas à exclure que les Irlandais présentent une équipe très regroupée en défense. Giovanni Trapatonni a même cité l'exemple du champion d'Europe Chelsea hier soir en conférence de presse: " Contre Chelsea, le Bayern était favori. Le Bayern a eu 90 corners, Chelsea un. Mais à la fin, c'est Chelsea qui a gagné ".

 

Del Bosque, lui, ne préfère pas croire en un scénario d'attaque-défense qui compliquerait la tâche de ses joueurs: " Ce qui est sûr, c'est qu'ils vont nous créer des difficultés. Après, je ne pense pas qu'ils jouent repliés sur leur but, que l'équipe se barricade ". Quoiqu'il en soit, l'Espagne sera attendue au tournant ce soir afin de rentrer définitivement dans cet Euro.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 05:24

Broderie pour la Maison Chanel, réalisée par la maison Lesage.

Six élèves âgés de 20 à 60 ans, penchés sur leur métier à broder, tirent l'aiguille avec plus ou moins de dextérité. Nous sommes à l'école Lesage, dans la célèbre maison de broderie parisienne (groupe Chanel). Il y a là Carla, 23 ans, une styliste lyonnaise qui rêve de devenir brodeuse "en haute couture" et Elisabeth Gouel, cheveux gris et sourire lumineux, venue se perfectionner pour mieux enseigner aux membres du Pique-aiguilles, l'association qu'elle a créée à Epinay-sur-Duclair (Haute-Normandie).

 

Tout en brodant un coussin au point de croix, une autre élève, Catherine Peronnet, psychothérapeute, explique sa présence assidue. "Cette activité manuelle éloigne les soucis, mieux qu'un anxiolytique. Arrivée à un certain niveau, je me régale. Quand mon corps s'est approprié le geste, quand cela ne transite plus par la pensée, j'ai enfin l'âme au bout des doigts", confie le médecin qui s'octroie chaque semaine, depuis six ans, "quelques heures, entre deux patients".

 

Dessin technique en couleurs.

En vingt ans d'existence, l'école Lesage a vu passer chaque année quelque 300 élèves de France et d'ailleurs - Espagne, Australie, Asie... Il y a ceux qui viennent tester leur vocation de brodeur ou obtenir le prestigieux label "Lesage" et les amateurs, qui accomplissent une quête du Graal personnelle. "Nous avons eu un chirurgien esthétique désireux d'apprendre à faire des coutures invisibles, un steward en quête d'une reconversion...", raconte Murielle Lemoine, directrice de la maison. "M. François Lesage, qui nous a quittés le 1er décembre 2011, avait eu cette idée généreuse et avant-gardiste de créer une école ouverte à tout public", se félicite-t-elle.

 

 

SAVOIR SERTIR UN DIAMANT


Depuis, les loisirs créatifs sont devenus à la mode. Trois semaines après avoir annoncé l'ouverture de son école, en janvier, le joaillier Van Cleef & Arpels (groupe Richemont) a reçu plus de 350 demandes en provenance de 46 pays. Reconnaître les pierres précieuses, sertir un bijou, dessiner une parure : voilà qui fait rêver. "Nos cours sont dispensés en anglais et en français, par groupes de douze, dans le splendide décor de l'Hôtel d'Evreux, place Vendôme. Beaucoup de Brésiliens, d'Américains, de Chinois, de Japonais ou de Russes viennent spécialement une semaine à Paris pour y assister", souligne la directrice de l'école, Marie Vallanet-Delhom.

L'atelier de l'école Van Cleef and Arpels.

Entre cette jeune fille des Emirats désireuse de lancer sa marque de joaillerie, ce quinquagénaire qui s'est vu offrir un stage en cadeau de départ à la retraite, ou ces deux copines bien décidées à révéler leur "personnalité grâce aux bijoux", les candidats se bousculent. Nombre d'ateliers sont pré-réservés jusqu'en novembre 2013. Et pour cause : une école de joaillerie ouverte à tous, cela n'existait pas. "La joaillerie est un savoir-faire français, mais la tradition est de ne pas dévoiler ses secrets de fabrication. En ouvrant nos portes, nous espérons que les gens comprendront mieux l'artisanat d'exception qui se cache derrière chaque parure", précise Mme Vallanet-Delhom. Cette école, prévue pour être nomade, devrait se poser quinze jours à New York, pendant les semaines de la mode et en juillet 2013 au Japon.


Les fous de mécanique horlogère, eux, peuvent espérer apprendre à monter et démonter un mouvement. La manufacture Jaeger-LeCoultre, du haut de ses 180 ans, organise des masterclass - gratuites - pour ses clients les plus férus. Les inscriptions sont gérées par les horlogers de la marque, tel un cadeau de fidélité. "Nous avons ajouté un cours pour apprendre à sertir un diamant, parce que de plus en plus de femmes se passionnent pour l'univers horloger", précise Guillain Maspetiol, directeur de Jaeger-LeCoultre France.

 

 TRANSMETTRE UN SAVOIR ANCIEN


"Le moulage d'un bibi de feutre, ce n'est pas réservé aux hommes costauds !", assure quant à elle la modiste Sophie Papiernik, arc-boutée sur un moule en bois massif. Dans son nouvel atelier-école, dans le 18e arrondissement de Paris, amateurs et stylistes pourront apprendre, dès la rentrée prochaine, à coudre un chapeau de paille avec une machine dont le brevet remonte au XVIIe siècle, à donner une forme au feutre, ou à réaliser la maquette d'un couvre-chef en sisal (fibre rugueuse).

La modiste Sophie Papiernik (à droite) ouvre son son nouvel atelier-école dans le 18e arrondissement de Paris à la rentrée.

En ouvrant son école à tous, la chapelière officielle du prix de Diane - célèbre course hippique - espère transmettre un savoir ancien. "Mon père, tailleur-couturier pour dames à Paris, m'a initiée à la magie de la couture. Mais personne ne m'avait enseigné le métier de modiste, tombé à l'époque en désuétude, et que j'ai appris sur le tas", précise Sophie Papiernik. "C'est loin d'être ennuyeux ! On touche à tout, au propre comme au figuré : la mode, le dessin, les matières...", lâche goulûment cette modiste d'exception.

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 05:21

Voilà une question qui m'a traversé l'esprit il y a deux jours... qu'offrir à un homme plutôt alter-bobo-bio qui estime "n'avoir besoin de rien", si vous avez envie de bien faire ? Car ils ont beau être écolos - avec pour automatisme de répondre "rien" quand vous leur demandez ce qui leur ferait plaisir, ils ont tout de même des envies cachées, tapies dans l'ombre. Je leur ai donc posé la question.

 

Pour l'homme d'intérieur

Mon ami Grégoire, qui passe beaucoup de temps dans sa cuisine, rêve d'un Sagaform, un système qui permet d'allier déco et conserve d'herbes aromatiques toute l'année dans sa cuisine : "J'aime bien, en plus d'avoir des herbes fraîches sous la main, voir des touches de vert dans la maison" m'a-t-il confié, en bon homme d'intérieur.

Autres idées qu'il m'a soufflées : "Un bon d'achat dans une surface de bricolage "écolo" (type Kbane) pour réaliser un mur végétal dans mon jardin, des bouquins engagés (type CoRévolution !), une place de concert pour apprécier la musique en live, ou alors une ruche, en passant par le site d'un toit pour les abeilles ou en installant une ruche sur sa terrasse".

 

Pour le décroissant

Cet homme-là pourrait apprécier le café... mais dans son ordre d'intérêt (décroissant, au sens propre et figuré), Jean-Jacques m'a dit avoir envie "d'un gros câlin, d'un beau dessin, d'un bouquet de fleurs champêtres, d'un cours de bricolage ou de cuisine végétarienne, d'un t-shirt militant en coton bio évidemment, ou d'une paire de pompes écolo qui dure (El Naturalista par exemple)". Ses enfants le comblent déjà tellement au quotidien que ne rien recevoir représente déjà beaucoup !

Même approche pour Olivier, qui a toujours donné une seule et même consigne à ses filles : pas d'objets ! "De par l'éducation que j'ai reçue et transmise à mes enfants, j'ai toujours donné plus de valeur à l'immatériel qu'aux choses". Cet homme-là sera comblé par "un temps pensé longtemps, réfléchi, organisé et passé ensemble" - un poème, un jeu, un instant judicieusement choisi. " Ce sont les plus beaux cadeaux que l'on puisse me faire... ou que je puisse faire", affirme-t-il. "Quand mes filles étaient petites, j'étais capable de passer des heures à organiser un pique-nique fou, une excursion originale, un jeu de piste dans la maison avec énigmes, surprises, fausses-pistes..."

 

Pour l'aventurier

Albert est un peu dans la même veine : en proie à ce réflexe premier consistant à dire "Je n'ai besoin de rien de spécial à cette occasion", il serait plus que touché par un poème ou une chanson écrite, jouée et chantée par ses enfants. Mais si on creuse un peu, il avoue : "Si tu veux vraiment une idée pour un bien matériel, mais hors de budget pour mes enfants, allons-y pour un hamac de chez haengemattenglueck !" Ben voilà, il faut se lâcher un peu ;)

Frédéric lui est très clair : "Un voilier de 50 pieds ! C'est green ça." Mais à ce prix-là, il risque de retourner dans la case immatérielle..

 

Pour l'éco-chic

Enfin, Gildas l'assume totalement et sans complexe. Il hésite entre :

  • - un super i-pad "parce qu'un papa écolo qui réfrène une envie juste parce qu'il est écolo, c'est vraiment affreux"(surtout quand il voit d'autres écolos crâner avec cette tablette dernier cri...) ;
  • - un beau vêtement de pluie pour le vélo ("parce que P.... de mois de juin !") ;
  • - un costume "pour être toujours chic MAIS avec fond de culotte qui ne lustre pas après trois semaines dudit vélo !" ;
  • - un bouquet de pivoines ("parce que j'aime ces fleurs, que c'est la saison et que nous aussi les papas on y a droit !") et...
  • - "un poème, un galet peint en moche, une comptine, des baisers..." nous y revoilà :)

Bilan des courses ? Le poème et les câlins restent des valeurs sûres, et le coeur des hommes sera aussi comblé de tout le temps que vous pourrez leur offrir. Simple non ?

Pour aller plus loin

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13 juin 2012 3 13 /06 /juin /2012 05:18

Jakub Blaszczykowski,, héros d'un soir à Varsovie. Jakub Blaszczykowski,, héros d'un soir à Varsovie. | AFP/NATALIA KOLESNIKOVA

Les Polonais étaient très mal entrés dans leur Euro, obtenant un nul médiocre face à la Grèce, et le match phare contre les voisins russes était l'occasion de se racheter, ou de couler complètement.

 

Avec ce match nul (1-1) obtenu contre une équipe russe impressionnante face aux Tchèques, la Pologne peut se rassurer sur ses chances de qualification, et sur sa capacité à développer un jeu capable de déstabiliser les adversaires les plus coriaces.

 

Soutenue par 50 000 supporteurs, présents du début de l'hymne national jusqu'à la dernière minute du temps additionnel, la Pologne a pourtant eu du mal à rentrer dans le match. La Russes étaient encore sur leur petit nuage. Faciles techniquement, solides défensivement, ils imprimaient un rythme que les Polonais, comme les Tchèques, ne pouvaient pas suivre.

 

 C'est le nouveau joyau du football russe, Alan Dzagoev, qui concrétisait cette domination sur un coup de tête après un coup-franc d'Andrei Arshavin (37e). Troisième but pour Dzagoev, qui devient meilleur buteur de l'Euro, et troisième passe décisive pour Arshavin. La Russie, avec 6 points, était virtuellement qualifiée. Elle dominait sur tous les tableaux.

 

 

  TOUT LE MONDE PEUT ALLER EN QUARTS


Les Polonais ont vite compris que laisser leur attaquant vedette Robert Lewandowski esseulé sur le front de l'attaque n'était pas la meilleure tactique. Pas plus que de subir le jeu des Russes pour essayer de les surprendre en contre. 

Un superbe contrôle orienté du capitaine polonais Jakub Blaszczykowski, suivi d'une frappe du gauche dans le petit filet du gardien russe Malafeev, mettait les équipes à égalité (57e). Et sans le même Malafeev, la Russie aurait bien pu repartir bredouille du stade National de Varsovie. Le portier s'est montré décisif face à Lewandowski et Polanski, alors que devant, des attaquant Russes fatigués se perdaient dans des actions individuelles vouées à l'échec.

 

 

 "UNE VRAIE FINALE" CONTRE LES TCHÈQUES  


Pour le journaliste Thadée Fogiel, du quotidien sportif Przeglad Sportowy, le match contre la Russie a démontré que son équipe "avait une vrai capacité de jeu et qu'elle était solide". Il décerne au passage le titre de meilleur homme du match au défenseur Damien Perquis, qui "a annihilé à lui tout seul toutes les offensives russes en deuxième période".

Malgré ce nul, les Russes conservent leur première place au classement du groupe A (4 points), devançant d'une longueur les Tchèques (3 points) qui se sont relancés en battant la Grèce (1 point), et les Polonais (2points). La dernière journée sera décisive et, chose rare, chaque équipe conserve une chance de se qualifier pour les quarts de finale.

 

Les Russes, en battant la Grèce, y accéderaient quoi qu'il arrive. Les Grecs se qualifieraient en cas d'une large victoire et en fonction du score de l'autre match, entre la République tchèque et la Pologne. L'équation est claire pour l'équipe hôte : seule une victoire est synonyme de qualification. "Cela sera une vraie finale", résume Thadée Fogiel. Au vu de la ferveur qui régnait dans le stade de Varsovie, mardi, tout autre résultat serait un échec complet pour le football polonais.

Luc Vinogradoff

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12 juin 2012 2 12 /06 /juin /2012 06:15

Rafael Nadal a remporté lundi, à seulement 26 ans, le septième Roland-Garros de sa carrière, dépassant le record de Björn Borg. Retour sur les triomphes Porte d'Auteuil du Majorquin.

 

Rafael Nadal est devenu lundi le premier joueur de l'histoire à remporter 7 fois le tournoi de Roland-Garros.
Rafael Nadal est devenu lundi le premier joueur de l'histoire à remporter 7 fois le tournoi de Roland-Garros. | (LP/HUMBERTO DE OLIVEIRA.)
En triomphant lundi de (6-3, 6-4, 2-6, 7-5), a remporté Roland-Garros pour la septième fois de sa carrière à seulement 26 ans. Un nouveau sacre qui lui permet de battre le record de victoires Porte d'Auteuil, détenu jusque-là par Björn Borg. Retour sur les sept triomphes du Majorquin.

2005: Le premier sacre
Il n'a que 18 ans mais, déjà, il est considéré comme l'un des tout meilleurs joueurs sur l'ocre. figure déjà à son tableau de chasse (Miami 2004), et il arrive Porte d'Auteuil fort de ses succès printaniers à Monte-Carlo (face à Coria), Barcelone (Ferrero) et Rome (Coria à nouveau). Cinquième joueur mondial, il assume avec une maturité étonnante son statut de favori en se qualifiant aisément pour les demi-finales. Le jour de ses 19 ans, Nadal balaie le maître Federer (6-3, 4-6, 6-4, 6-3), terrassant le Suisse à l'échange. En finale, opposé à Mariano Puerta (qui sera contrôlé peu après positif à l'étiléfrine), le Taureau de Manacor ne cède pas à la pression d'une première finale en Grand Chelem et triomphe avec brio (6-7, 6-3, 6-1, 7-5), sauvant deux balles de cinquième set.



2006: Le bourreau de Federer


En arrivant à Paris, Roger Federer sait qu'il peut devenir le troisième joueur de l'histoire (après Donald Budge et Rod Laver) à remporter consécutivement (sur deux ans) les quatre tournois du Grand Chelem. Pour autant, l'écrasant numéro 1 mondial a conscience qu'il n'est qu'outsider et que Rafael Nadal reste l'archi-favori de l'épreuve parisienne. A la mi-mai, les deux hommes ont croisé le fer en finale du Master 1000 de Rome. Un match homérique au suspense insoutenable dont l'Espagnol est finalement sorti vainqueur (6-7, 7-6, 6-4, 2-6, 7-6), non sans avoir effacé deux balles de match. Logiquement, Nadal (bousculé par Mathieu au troisième tour) et Federer se retrouve en finale. Commettant un nombre élevé de fautes directes (51) et convertissant une seule de ses 17 balles de break, le Suisse s'incline malgré le gain de la première manche (1-6, 6-1, 6-4, 7-6). Nadal remporte son deuxième Roland-Garros, sa première finale de Majeur face à Federer.



2007: Bis repetita

Invaincu sur terre-battue depuis 81 matches (un record), Rafael Nadal connait un revers sur ocre surprenant à Hambourg... face à Roger Federer (2-6, 6-2, 6-0) ! Autant dire que lorsque les deux monstres sacrés sont de nouveau opposés en finale de Roland-Garros, la probabilité de voir le Suisse effectuer sur deux le fameux Grand Chelem semble plus grande que jamais. Mais c'est sans compter sur l'ascendant psychologique de l'Ibère sur l'Helvète. Tactiquement, Nadal s'en tient au pilonnage en règle du revers de Federer. Le Suisse est incapable de contrer, à une seule main, le lift bondissant du Majorquin. Après 3h10 de combat, il dépose les armes (6-3, 4-6, 6-3, 6-4). La domination de Nadal sur son rival Federer atteint un premier sommet.



2008: Federer en faire-valoir

L'édition 2008 de Roland-Garros restera comme le chef-d'œuvre de Rafael Nadal. L'Espagnol s'y présente à nouveau en numéro 2 mondial, mais n'a jamais été aussi proche au classement de Roger Federer. Il vient de battre deux fois (à Monte-Carlo puis Hambourg) son grand rival sur terre-battue et dispose face à lui d'une marge de manœuvre tennistique impressionnante. En finale, l'Ibère ne laisse que quatre petits jeux à Federer (6-1, 6-3, 6-0). Une véritable démonstration pour l'une des finales les plus expéditives de l'histoire de l'épreuve du Grand Chelem. Jamais depuis 1977 (victoire de Vilas 6-0, 6-3, 6-0 sur Gottfried), un joueur n'avait laissé si peu de jeux à son adversaire en finale. Nadal est alors le premier depuis Borg (1980) à triompher à Roland-Garros sans perdre un set (41 jeux concédés seulement). Un mois plus tard, il vaincra Federer dans son jardin, à Wimbledon. Il devient numéro un mondial peu avant l'US Open.



2010: La vengeance

Touché aux genoux et perturbé par le divorce de ses parents, Rafael Nadal a traversé l'année 2009 dans la douleur. Certes, il a triomphé à l'Open d'Australie (premier titre Majeur hors Roland-Garros). Mais il a subi l'affront d'une défaite à Roland-Garros, en huitièmes de finale face à Robin Söderling (6-2, 6-7, 6-4, 7-6). Un véritable cataclysme sur la planète tennis. Forfait dans la foulée à Wimbledon, il a abandonné sa couronne de numéro un mondial à Roger Federer. Remis sur pied en 2010 (malgré un abandon sur blessure en Australie face à Murray), Nadal impressionne lors ses premiers tours à Roland-Garros. Il se hisse en finale sans perdre un set et retrouve son bourreau de l'édition précédente, Robin Söderling. Le Majorquin ne se fait pas prier pour torpiller le malheureux Suédois (6-4, 6-2, 6-4), et devient le premier joueur à réaliser le Grand Chelem rouge (il a gagné les quatre principaux tournois sur terre: Monte-Carlo, Madrid, Rome et Roland-Garros). Le succès est total, puisqu'il redevient également numéro un mondial. Il terminera 2010 en apothéose, remportant Wimbledon puis l'US Open et réalisant ainsi un Grand Chelem en carrière.



2011: L'égal de Borg

Pour la première fois de sa carrière, Rafael Nadal n'aborde pas Roland-Garros en favori. Depuis le début de l'année, Novak Djokovic est aérien et écrase tout sur son passage. Le Serbe démarre les Internationaux de France fort de ses deux succès sur terre-battue face à Nadal (Madrid puis Rome). « Nole » pose, avec son revers à deux mains, un problème tactique que l'Espagnol ne sait résoudre. Ce dernier se fait d'ailleurs très peur lors de son premier tour, où il vient à bout en cinq manches de John Isner (6-4, 6-7, 6-7, 6-2, 6-4). C'est en fait Roger Federer qui va rendre un inestimable coup de main à son grand rival. En demi-finale, l'Helvète récite face à Djokovic une partition sans fausses notes et met fin à la série d'invincibilité du Serbe. La quatrième finale Nadal-Federer à Roland-Garros ne déroge pas au scénario des trois précédentes. Le Majorquin s'impose en quatre sets (7-5, 7-6, 5-7, 6-1 ) et, avec un sixième titre, rejoint la légende Björn Borg au palmarès.



2012: Seul dans la légende


Après Roger Federer (2006 et 2007), c'est Novak Djokovic qui a l'occasion unique de réaliser un Grand Chelem sur deux ans. Le Serbe reste sur trois victoires face à Rafael Nadal en finale de Grand Chelem. Mais il vient de s'incliner à deux reprises face à l'Espagnol (Monte-Carlo puis Rome). Comme attendu, les deux hommes croisent le fer en finale. Nadal n'a pas concédé le moindre set, et son niveau de jeu rappelle celui de 2008. Quant à Djokovic, il a énormément souffert en huitièmes face à Seppi et surtout en quarts face à Tsonga, qui l'a obligé à effacer quatre balles de match. Le numéro un mondial n'est pas aussi aérien qu'en 2011. En finale, Rafael Nadal mène rapidement deux manches à rien, profitant des nombreuses erreurs adverses. L'Ibère réalise le break d'entrée de troisième set et sembler filer vers la victoire. Mais, comme souvent, « Djoko » se libère dos au mur et se met à lâcher ses coups. Le match est interrompu à 6-4, 6-3, 2-6, 1-2 en faveur de Nadal et reportée au lundi (une première depuis 1973). A la reprise, Nadal profite de la tension du Serbe pour refaire son break de retard dans le quatrième set. Une double-faute terrible de Djokovic lui offre le titre, son septième à Roland-Garros. Nadal dépasse Borg et écrit, seul, la légende des Internationaux de France.
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