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Le Journal du Dimanche (JDD) révèle en effet que l'ancien président de la République a fait envoyer au juge Jean-Michel Gentil une copie certifiée conforme de son agenda de début 2007, et fait placer l'original chez un huissier. M. Gentil enquête en effet sur un possible financement illicite de la campagne de M. Sarkozy en 2007, notamment grâce aux témoignages d'anciens employés disant l'avoir vu chez les Bettencourt début 2007, du vivant de l'ancien ministre André Bettencourt.
Mais loin de paraître subir la fin de son immunité, M. Sarkozy s'en sert comme d'une "pleine liberté" retrouvée "de se défendre des accusations portées publiquement à son encontre depuis de nombreux mois", selon le courrier de Me Thierry Herzog. Celui-ci, qui n'était pas joignable dans la nuit de samedi à dimanche, estime que la comparaison entre l'agenda et les témoignages parus dans la presse, "permettra de démentir formellement la mise en cause" de M. Sarkozy.
"UNE UNIQUE VISITE" CHEZ LES BETTENCOURT
Le premier témoignage, celui d'un ancien chauffeur citant une ancienne gouvernante décédée en 2008, permettrait de situer un rendez-vous entre M. Sarkozy et les Bettencourt entre le 27 mars et le 5 avril, en soirée mais avant 20 h 15. Me Herzog égrène alors la totalité du programme de M. Sarkozy pendant ces dix jours, estimant que cet emploi du temps permet de "démentir catégoriquement" le témoignage.
Me Herzog relève que l'agenda de M. Sarkozy comporte "une unique visite" chez les Bettencourt, le 24 février 2007 à 12 heures et "pendant environ 20 à 25 minutes". Mais il jette un doute sur deux autres témoins évoquant l'aspect "impromptu" de la visite, estimant en substance qu'un ministre de l'intérieur, très escorté comme M. Sarkozy à l'époque, ne saurait se déplacer de manière discrète.
Enfin, au sujet d'une "demande d'argent" supposée de Nicolas Sarkozy à Mme Bettencourt qui figure à la date du 26 avril 2007 dans le journal intime de l'ex-ami de Mme Bettencourt, François-Marie Banier, Me Herzog tranche que tout rendez-vous de M. Sarkozy chez les Bettencourt était "matériellement impossible" ce jour-là.
"QUEL EST LE PROBLÈME ?"
Et comme l'ex-secrétaire des Bettencourt aurait émis l'idée que l'argent a pu être remis le dimanche 29, Me Herzog observe qu'à cette date M. Sarkozy était "suivi par des photographes et des reporters toute la journée". Il relève que tous les déplacements de M. Sarkozy à cette époque étaient "sous le contrôle des fonctionnaires de police chargés d'assurer sa sécurité", et propose même au juge de fournir leur identité pour pouvoir les entendre.
Le 3 avril sur Canal+, M. Sarkozy lui-même avait relevé qu'il avait pu aller chez les Bettencourt, puisqu'il avait été maire de Neuilly-sur-Seine où ils habitent, et qu'il partageait les idées politiques de M. Bettencourt. "La question c'est 'est-ce que vous auriez pu rencontrer André Bettencourt' ? Bien sûr. Quel est le problème, quelle est l'histoire, quelle est l'information ?", avait-il lancé.
La juge de Nanterre, Isabelle Prévost-Desprez, a affirmé connaître des témoins ayant vu des remises d'espèces à M. Sarkozy, mais le seul qu'elle a cité a démenti. On ne sait cependant pas ce qu'elle a pu confier au juge, qui l'a entendue le 20 septembre dernier. Mais à part cela, plusieurs sources proches du dossier ont considéré récemment que M. Gentil manquait de matière concrète pour réellement inquiéter l'ancien président.
« Hollande pris au piège entre la première dame (first lady) et sa dernière dame (his last lady) ». C’est en ces termes galants que The Times a traité l’affaire du Triertweet. Le fameux quotidien londonien n’a certes plus la respectabilité qui était la sienne quand il mettait en une des petites annonces. Avec ses allures de tabloïd, il cherche visiblement à racoler le lecteur en flattant ses instincts profonds – notamment un certain attrait pour de supputées obsessions gauloises.
Voici donc la troisième page du Times entièrement consacrée ce mercredi 13 juin à se gausser du chef d’État français dont la photo est placée en médaillon entre les effigies superbes des deux ravissantes égéries qui sont censées se disputer ses faveurs. « Mais, mesdames, je suis le Président » dit la légende, en français dans le texte. On lui a fait une tête de Louis XVI, la bouche en cul-de-poule. Il est qualifié de « powerless » entre ces deux créatures infernales. Powerless, vous avez bien lu. En français, ça veut dire : impuissant !
The Times n’est certes pas le seul journal anglais à avoir voulu ce jour-là profiter de l’aubaine qu’offrait la stupidité de l’actuel vaudeville français. Mais il a agrémenté ses commentaires par de savantes considérations sur l’amour à la française, fort instructifs sur le « french touch » et les pesants poncifs qui hantent les rêves ou les cauchemars des mâles british.
Valérie Trierweiler, remarque The Times, est « tout ce qu’une ‘femme française’, est supposée être : élégante, cultivée – et profondément jalouse ». Et d’une !
Nous apprenons ensuite que « l’amour règne en maître sur la France », qu’il « n’y a de sens que s’il est passionné, insensé et irrationnel. » Et de deux !
Encore ceci : « Il n’y a rien de tel que la résignation gauloise en ce qui concerne l’amour : soit vous vous arrachez de la lingerie Aubade soit vous vous lancez la vaisselle à la tête. » Very exciting indeeed ! Et merci pour la pub.
The Times se souvient à point nommé que la première tweetteuse de France a montré sa « nature romantique » en roulant un patin à François Hollande le soir de son élection et en dansant avec lui sur une chanson d’Édith Piaf, nommément La Vie en rose. Il fallait bien qu’un jour ou l’autre elle fasse de nouveau la preuve de sa passion en vérifiant devant les Français combien était juste le dicton : « La jalousie n’est pas un défaut mais une preuve d’amour ».
Et de conclure que Mr. Hollande peut être sûr que Mrs. Trierweiler l’aime. Mais que la prochaine fois, il serait bien avisé de lui donner une dispense de le prouver.
Merci, chère Valérie, de réveiller le cochon anglais. Cela lui fait du bien !
P. S. : Ce même jour, la troupe vaillante du Globe Theater, le merveilleux théâtre élisabéthain de Londres, joue Henri V avec brio et humour. Shakespeare y donne une idée plus juste de la femme française et de la galanterie anglaise. Adam Sage, le correspondant du Times à Paris qui a rédigé cette troisième page calamiteuse, devrait y faire un tour.
Le club des Mauges, récemment éliminé en demi-finales du championnat de France de Pro A par Le Mans, a appris aujourd’hui qu’il disputera directement le tour principal de l’Eurocoupe. Selon nos confrères de L’Équipe, les Choletais seront accompagnés d’Orléans, l’autre demi-finaliste et du finaliste Chalon ou Le Mans, si celui-ci ne passe pas le tour préliminaire de l’Euroligue.
Le club des Mauges, récemment éliminé en demi-finales du championnat de France de Pro A par Le Mans, a appris aujourd’hui qu’il disputera directement le tour principal de l’Eurocoupe. Selon nos confrères de L’Équipe, les Choletais seront accompagnés d’Orléans, l’autre demi-finaliste et du finaliste Chalon ou Le Mans, si celui-ci ne passe pas le tour préliminaire de l’Euroligue.
Comme attendu, le challenge proposé à l'Espagne d'être la première équipe à réaliser le triplé Euro-Coupe du Monde-Euro n'a rien d'évident. Sur le papier, la sélection ibérique et son onze de départ impressionnant semblent pourtant promis à une qualification en quarts de finale. Mais après une préparation convaincante et une entrée dans l'Euro moyenne, les champions du Monde en titre inquiètent de plus en plus de l'autre côté des Pyrénées.
Suite au nul face à l'Italie, l'ancien sélectionneur Luis Aragones n'a pas manqué de critiquer le système de jeu sans véritable attaquant choisi par Del Bosque. Tout comme José Mourinho, Aragones est en faveur de la titularisation d'un attaquant axial. Si Torres est d'ailleurs pressenti pour débuter face à l'Eire, Del Bosque n'a pas souhaité s'exprimer sur la question et pourrait tout aussi bien lui préférer Negredo ou Llorente.
LE MATCH CONTRE LA FRANCE EN EXEMPLE
De son côté, l'Eire croit en un authentique exploit et se raccroche notamment au souvenir de sa bonne prestation face à la France en octobre 2009, seule la main de Thierry Henry l'empêchant alors de se qualifier pour la Coupe du Monde : "C'est quelque chose de similaire dont nous aurons besoin contre l'Espagne" avoue Damien Duff, l'un des cadres de la sélection irlandaise. Mais l'équipe dirigée par Giovanni Trapattoni n'aborde pas ce match en confiance après une défaite inaugurale face à la Croatie.
Alors qu'elle n'avait encaissé que 7 buts lors des éliminatoires de la compétition, les 3 buts concédés face aux attaquants croates ont mis l'Eire dans une position délicate au classement. Pour les coéquipiers de John O'Shea, une solidité défensive retrouvée est donc indispensable en vue d'un bon résultat face à la Roja. Devant, Robbie Keane constituera la principale arme de la sélection irlandaise, qui comptera aussi sur les coups de pied arrêtés pour mettre en danger son adversaire, comme ce fut le cas contre la Croatie.
LES IRLANDAIS VONT JOUER COMME CHELSEA ?
Pour ce match qui semble tout de même déséquilibré, il n'est pas à exclure que les Irlandais présentent une équipe très regroupée en défense. Giovanni Trapatonni a même cité l'exemple du champion d'Europe Chelsea hier soir en conférence de presse: " Contre Chelsea, le Bayern était favori. Le Bayern a eu 90 corners, Chelsea un. Mais à la fin, c'est Chelsea qui a gagné ".
Del Bosque, lui, ne préfère pas croire en un scénario d'attaque-défense qui compliquerait la tâche de ses joueurs: " Ce qui est sûr, c'est qu'ils vont nous créer des difficultés. Après, je ne pense pas qu'ils jouent repliés sur leur but, que l'équipe se barricade ". Quoiqu'il en soit, l'Espagne sera attendue au tournant ce soir afin de rentrer définitivement dans cet Euro.
Tout en brodant un coussin au point de croix, une autre élève, Catherine Peronnet, psychothérapeute, explique sa présence assidue. "Cette activité manuelle éloigne les soucis, mieux qu'un anxiolytique. Arrivée à un certain niveau, je me régale. Quand mon corps s'est approprié le geste, quand cela ne transite plus par la pensée, j'ai enfin l'âme au bout des doigts", confie le médecin qui s'octroie chaque semaine, depuis six ans, "quelques heures, entre deux patients".
En vingt ans d'existence, l'école Lesage a vu passer chaque année quelque 300 élèves de France et d'ailleurs - Espagne, Australie, Asie... Il y a ceux qui viennent tester leur vocation de brodeur ou obtenir le prestigieux label "Lesage" et les amateurs, qui accomplissent une quête du Graal personnelle. "Nous avons eu un chirurgien esthétique désireux d'apprendre à faire des coutures invisibles, un steward en quête d'une reconversion...", raconte Murielle Lemoine, directrice de la maison. "M. François Lesage, qui nous a quittés le 1er décembre 2011, avait eu cette idée généreuse et avant-gardiste de créer une école ouverte à tout public", se félicite-t-elle.
SAVOIR SERTIR UN DIAMANT
Depuis, les loisirs créatifs sont devenus à la mode. Trois semaines après avoir annoncé l'ouverture de son école, en janvier, le joaillier Van Cleef & Arpels (groupe Richemont) a reçu plus de 350 demandes en provenance de 46 pays. Reconnaître les pierres précieuses, sertir un bijou, dessiner une parure : voilà qui fait rêver. "Nos cours sont dispensés en anglais et en français, par groupes de douze, dans le splendide décor de l'Hôtel d'Evreux, place Vendôme. Beaucoup de Brésiliens, d'Américains, de Chinois, de Japonais ou de Russes viennent spécialement une semaine à Paris pour y assister", souligne la directrice de l'école, Marie Vallanet-Delhom.
Entre cette jeune fille des Emirats désireuse de lancer sa marque de joaillerie, ce quinquagénaire qui s'est vu offrir un stage en cadeau de départ à la retraite, ou ces deux copines bien décidées à révéler leur "personnalité grâce aux bijoux", les candidats se bousculent. Nombre d'ateliers sont pré-réservés jusqu'en novembre 2013. Et pour cause : une école de joaillerie ouverte à tous, cela n'existait pas. "La joaillerie est un savoir-faire français, mais la tradition est de ne pas dévoiler ses secrets de fabrication. En ouvrant nos portes, nous espérons que les gens comprendront mieux l'artisanat d'exception qui se cache derrière chaque parure", précise Mme Vallanet-Delhom. Cette école, prévue pour être nomade, devrait se poser quinze jours à New York, pendant les semaines de la mode et en juillet 2013 au Japon.
Les fous de mécanique horlogère, eux, peuvent espérer apprendre à monter et démonter un mouvement. La manufacture Jaeger-LeCoultre, du haut de ses 180 ans, organise des masterclass - gratuites - pour ses clients les plus férus. Les inscriptions sont gérées par les horlogers de la marque, tel un cadeau de fidélité. "Nous avons ajouté un cours pour apprendre à sertir un diamant, parce que de plus en plus de femmes se passionnent pour l'univers horloger", précise Guillain Maspetiol, directeur de Jaeger-LeCoultre France.
TRANSMETTRE UN SAVOIR ANCIEN
"Le moulage d'un bibi de feutre, ce n'est pas réservé aux hommes costauds !", assure quant à elle la modiste Sophie Papiernik, arc-boutée sur un moule en bois massif. Dans son nouvel atelier-école, dans le 18e arrondissement de Paris, amateurs et stylistes pourront apprendre, dès la rentrée prochaine, à coudre un chapeau de paille avec une machine dont le brevet remonte au XVIIe siècle, à donner une forme au feutre, ou à réaliser la maquette d'un couvre-chef en sisal (fibre rugueuse).
En ouvrant son école à tous, la chapelière officielle du prix de Diane - célèbre course hippique - espère transmettre un savoir ancien. "Mon père, tailleur-couturier pour dames à Paris, m'a initiée à la magie de la couture. Mais personne ne m'avait enseigné le métier de modiste, tombé à l'époque en désuétude, et que j'ai appris sur le tas", précise Sophie Papiernik. "C'est loin d'être ennuyeux ! On touche à tout, au propre comme au figuré : la mode, le dessin, les matières...", lâche goulûment cette modiste d'exception.
Voilà une question qui m'a traversé l'esprit il y a deux jours... qu'offrir à un homme plutôt alter-bobo-bio qui estime "n'avoir besoin de rien", si vous avez envie de bien faire ? Car ils ont beau être écolos - avec pour automatisme de répondre "rien" quand vous leur demandez ce qui leur ferait plaisir, ils ont tout de même des envies cachées, tapies dans l'ombre. Je leur ai donc posé la question.
Mon ami Grégoire, qui passe beaucoup de temps dans sa cuisine, rêve d'un Sagaform, un système qui permet d'allier déco et conserve d'herbes aromatiques toute l'année dans sa cuisine : "J'aime bien, en plus d'avoir des herbes fraîches sous la main, voir des touches de vert dans la maison" m'a-t-il confié, en bon homme d'intérieur.
Autres idées qu'il m'a soufflées : "Un bon d'achat dans une surface de bricolage "écolo" (type Kbane) pour réaliser un mur végétal dans mon jardin, des bouquins engagés (type CoRévolution !), une place de concert pour apprécier la musique en live, ou alors une ruche, en passant par le site d'un toit pour les abeilles ou en installant une ruche sur sa terrasse".
Cet homme-là pourrait apprécier le café... mais dans son ordre d'intérêt (décroissant, au sens propre et figuré), Jean-Jacques m'a dit avoir envie "d'un gros câlin, d'un beau dessin, d'un bouquet de fleurs champêtres, d'un cours de bricolage ou de cuisine végétarienne, d'un t-shirt militant en coton bio évidemment, ou d'une paire de pompes écolo qui dure (El Naturalista par exemple)". Ses enfants le comblent déjà tellement au quotidien que ne rien recevoir représente déjà beaucoup !
Même approche pour Olivier, qui a toujours donné une seule et même consigne à ses filles : pas d'objets ! "De par l'éducation que j'ai reçue et transmise à mes enfants, j'ai toujours donné plus de valeur à l'immatériel qu'aux choses". Cet homme-là sera comblé par "un temps pensé longtemps, réfléchi, organisé et passé ensemble" - un poème, un jeu, un instant judicieusement choisi. " Ce sont les plus beaux cadeaux que l'on puisse me faire... ou que je puisse faire", affirme-t-il. "Quand mes filles étaient petites, j'étais capable de passer des heures à organiser un pique-nique fou, une excursion originale, un jeu de piste dans la maison avec énigmes, surprises, fausses-pistes..."
Albert est un peu dans la même veine : en proie à ce réflexe premier consistant à dire "Je n'ai besoin de rien de spécial à cette occasion", il serait plus que touché par un poème ou une chanson écrite, jouée et chantée par ses enfants. Mais si on creuse un peu, il avoue : "Si tu veux vraiment une idée pour un bien matériel, mais hors de budget pour mes enfants, allons-y pour un hamac de chez haengemattenglueck !" Ben voilà, il faut se lâcher un peu ;)
Frédéric lui est très clair : "Un voilier de 50 pieds ! C'est green ça." Mais à ce prix-là, il risque de retourner dans la case immatérielle..
Enfin, Gildas l'assume totalement et sans complexe. Il hésite entre :
Bilan des courses ? Le poème et les câlins restent des valeurs sûres, et le coeur des hommes sera aussi comblé de tout le temps que vous pourrez leur offrir. Simple non ?
Pour aller plus loin
Jakub Blaszczykowski,, héros d'un soir à Varsovie. | AFP/NATALIA KOLESNIKOVA
Avec ce match nul (1-1) obtenu contre une équipe russe impressionnante face aux Tchèques, la Pologne peut se rassurer sur ses chances de qualification, et sur sa capacité à développer un jeu capable de déstabiliser les adversaires les plus coriaces.
Soutenue par 50 000 supporteurs, présents du début de l'hymne national jusqu'à la dernière minute du temps additionnel, la Pologne a pourtant eu du mal à rentrer dans le match. La Russes étaient encore sur leur petit nuage. Faciles techniquement, solides défensivement, ils imprimaient un rythme que les Polonais, comme les Tchèques, ne pouvaient pas suivre.
C'est le nouveau joyau du football russe, Alan Dzagoev, qui concrétisait cette domination sur un coup de tête après un coup-franc d'Andrei Arshavin (37e). Troisième but pour Dzagoev, qui devient meilleur buteur de l'Euro, et troisième passe décisive pour Arshavin. La Russie, avec 6 points, était virtuellement qualifiée. Elle dominait sur tous les tableaux.
TOUT LE MONDE PEUT ALLER EN QUARTS
Les Polonais ont vite compris que laisser leur attaquant vedette Robert Lewandowski esseulé sur le front de l'attaque n'était pas la meilleure tactique. Pas plus que de subir le jeu des Russes pour essayer de les surprendre en contre.
Un superbe contrôle orienté du capitaine polonais Jakub Blaszczykowski, suivi d'une frappe du gauche dans le petit filet du gardien russe Malafeev, mettait les équipes à égalité (57e). Et sans le même Malafeev, la Russie aurait bien pu repartir bredouille du stade National de Varsovie. Le portier s'est montré décisif face à Lewandowski et Polanski, alors que devant, des attaquant Russes fatigués se perdaient dans des actions individuelles vouées à l'échec.
"UNE VRAIE FINALE" CONTRE LES TCHÈQUES
Pour le journaliste Thadée Fogiel, du quotidien sportif Przeglad Sportowy, le match contre la Russie a démontré que son équipe "avait une vrai capacité de jeu et qu'elle était solide". Il décerne au passage le titre de meilleur homme du match au défenseur Damien Perquis, qui "a annihilé à lui tout seul toutes les offensives russes en deuxième période".
Malgré ce nul, les Russes conservent leur première place au classement du groupe A (4 points), devançant d'une longueur les Tchèques (3 points) qui se sont relancés en battant la Grèce (1 point), et les Polonais (2points). La dernière journée sera décisive et, chose rare, chaque équipe conserve une chance de se qualifier pour les quarts de finale.
Les Russes, en battant la Grèce, y accéderaient quoi qu'il arrive. Les Grecs se qualifieraient en cas d'une large victoire et en fonction du score de l'autre match, entre la République tchèque et la Pologne. L'équation est claire pour l'équipe hôte : seule une victoire est synonyme de qualification. "Cela sera une vraie finale", résume Thadée Fogiel. Au vu de la ferveur qui régnait dans le stade de Varsovie, mardi, tout autre résultat serait un échec complet pour le football polonais.
Luc Vinogradoff